de Surinam.
289
cantil, que l'on nomme lettres de change, qui repréfente les fonds dont on fait la ceffion. Le prix de ce tranfport eft une compenfation de valeur d'un Pays à un autre : on l'appelle prix de change. Il fe divife en deux parties : l'une eft fon pair, l'autre fon cours. L'exacte égalité de la monnoie d'un Pays à celle d'un autre Pays eft le pair du prix du change. Parmi les papiers du commerce, les lettres de change méritent la premiere attention du Négociant; & c'eft à reconnoitre leur folidité, a bien diftinguer celles dont le crédit ne fauroit être fufpect, de celles dont il eft douteux, qu'il doit donner les plus grands foins. Pour maintenir la confiance de la circulation des lettres de change, le
Légif-
lateur doit prendre deux précautions re-
lativement
au change & à fon cours. La
ï