de Surinam.
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On peut de-là conclure avec l'Auteur des Intérêts des Nations de l'Europe, „ qu'il , eft fort heureux pour les Négociants
,
„ qui ont des Colonies, que le commerce „ de l'Amérique, le plus riche pour leur „ Patrie , foit, en môme-temps, celui „ qui leur préfente les occafions les plus „ fréquentes de fpéculations heureufes, „ & de foutenir, d'étendre môme tous „ les jours par un travail infiniment utile „ pour eux, la richeffe nationale. Il eft „ vrai que c'eft par leur activité & leur „ induftrie, qu'ils animent & excitent „ fans celle l'émulation des Colons , à ,, étendre leur culture, & à augmenter ,,
les envois des productions de l'Amé-
„ rique en Europe. C'eft inconteftablement le commerce le plus utile pour les Hollandais ; mais, d'un autre côté, il feroit bien à fouhaiter qu'ils priffent autant à cœur les inR ϋ)