de Surinam.
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reufe pour les vaiffeaux Hollandois. qui viennent de la Métropole à Surinam , par fon extrême reffemblance avec la véritable embouchure (*) ; car tous ceux qui ont le malheur d'y entrer, en fortent rarement, par rapport à la quantité de bancs de fable & à quelques rocs qu'on y rencontre. Le fond en eft d'ailleurs fi limoneux, que les vaiffeaux y demeureroient pris, il l'on ne les déchargeoit au moyen de petites barques. Suivant la defcription que
M.
Bellin
nous donne de cette Riviere, „ fon em,,
bouchure a environ deux lieues de lar-
„ geur ; mais l'entrée en eft difficile, ,,
y
ayant en-dehors plufieurs bancs de fa-
„ ble & de vafe, fur lefquels il ne refte
(*) J'avoue que l'afpect des montagnes & de leurs environs,'peut la faire diftinguer, mais on ne découvre pas toujours ces marques éloignées.
P
ij