Le calvaire d'un innocent ; n° 116

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CHAPITRE CDLXVIII

UNE T E M P E T E DANS UN V E R R E D'EAU...

En rentrant un soir, chez lui, Ferdinand Esterhazy; y trouva une lettre du Consulat de France à Londres. Harriet, se souvenant de sa colère de la semaine précédente, s'était bien gardée d'ouvrir l'enveloppe, cette fois... Quand il l'eut décachetée et qu'il l'eut parcourue, Esterhazy se mit à rire doucement. Le Consul l'avisait qu'il avait à lui parler d'une affaire urgente et qu'il l'attendait le jour même... Une joie intense se marquait sur les traits de l'exofficier ; quoiqu'il n'eut pas encore vu son article imprimé dans le journal auquel il l'avait remis, il pensait que ce devait être un premier résultat de son action. Et ce résultat l'emplissait d'aise. Maintenant, il fallait tirer les ficelles de telle manière qu'il put assurer définitivement son avenir... Il suffirait qu'il gardât la même insolence, afin de


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