L'agriculture pratique des pays chauds (1913)

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CULTURE

PRATIQUE

DU

CACAOYER

et préparation du cacao. (Suite 1.)

OBSERVATIONS GÉNÉRALES

Le calcul des dépenses n'a pu être fait d'une manière précise, à cause du prix des plants d'ombrage, du prix des cacaoyers et des frais de transport qui ne peuvent être calculés que pour la localité où Ton doit établir la plantation. Il est bon de mentionner que des revenus importants sont obtenus dans les forêts réservées à la culture du cacaoyer, par la vente des bois durs : balata, cedrela odorata, etc., etc. Les bananes et légumes fournissent aussi un petit revenu, dont il n'a pas été tenu compte, et, somme toute, ce devis peut être considéré comme très exact. Les prix de récolte, de préparation, d'entretien, etc., etc, sont établis d'après les moyennes de plusieurs années de culture, relevées dans des livres de comptabilité parfaitement tenus. Si après la dixième année on considère la plantation comme étant en plein rapport, et produisant 800 grammes de cacao sec par arbre, on obtiendra une récolte de 44.000 X 0,800 = 35,200 ou de 35.200 χ 112 — 78.848 livres anglaises, représentant une valeur, a raison de 62,50 les 100 livres, de 47.277 fr. En défalquant de cette somme les frais de faisance valoir, de cueillette et de préparation qui peuvent être évalués à 2.700 dollars, soit 14.175 fr., on obtient un bénéfice net de 33.096 fr. Si l'on admet que le capital engagé doit être amorti en 25 ans. il faudra prélever annuellement sur ce revenu une somme de 8.485 fr., ce qui ramènera le rendement net en argent à 24.611 fr. Ce chiffre est bien près de la réalité, quoique en plus des frais d'entretien, de cueillette et de préparation, il 1. Voir Bulletins, nos 25 à 31.


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