LA
SÉRICICULTURE
A
MADAGASCAR
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de relever les bambous fendus de chaque extrémité b et b' contre les traverses T, T' auxquelles ils sont fixés à hauteur des supports B au moyen d'un lien quelconque. 2° Encahanage. — Jusqu'à maintenant on a eu recours à Nanisana à trois systèmes d'encabanage. Le plus employé est encore
CLAIES
Bambous avec entailles préparés pour la confection des claies (longueur 2 m.).
Pose de la claie sur le bâti. Les 2 bambous extrêmes b' de la claie se trouvent relevés et fixés contre les traverses T' T' au moyen d'un lien quelconque à hauteur des 3 supports A.
Assemblage de bambous au moyen d'une cordelette.
Croquis schématique montrant comment doivent alterner • les petits bouts et les gros bouts de chaque bambou fendu.
celui préconisé il y a un peu plus d'un an par M. Piret; toutefois, il paraît utile de décrire ici les trois procédés utilisés, en indiquant leurs avantages et leurs inconvénients. 1° Encahanage ordinaire. — On emploie, dans ce but, la bruyère malgache (Anjavidy) qu'on rencontre un peu partout dans le centre de Madagascar.
On
peut
également avoir recours à d'autres
branchages ou brindilles comme ceux de fougères ; mais il est indispensable de prendre d'abord la précaution de les faire bien