Exposé fait par le gouverneur en mission Siadous. 30 novembre 1929

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cable aux chevaux, et vous avez demandé que la brigade à chevai du service de la relégation qui, depuis la date de votre lettre précitée, a été renforcée d'une brigade de même arme, soit remplacée par une brigade à pied. J'ai l'honneur de vous informer, qu'adoptant votre manière de voir, j'ai décidé, en principe, la transformation de la gendarmerie à cheval du Maroni, aujourd'hui composée de un maréchal des logis, un brigadier et dix gendarmes en arme à pied. Afin de sauvegarder, dans la mesure du possible, les intérêts des militaires servant déjà au détachement, cette transformation ne se fera qu'au fur et à mesure des vacances qui viendront à se produire dans l'arme, jusqu'à ce qu'on soit arrivé au remplacement total des gendarmes à cheval des deux brigades par des hommes à pied. Vous avez demandé, en outre, que les brigades de la relégation soient relevées tous les six mois, conformément à l'ordre laissé par l'inspecteur général, et comme cela a lieu pour tous les postes de la colonie depuis plus de trois ans. Ainsi que mon prédécesseur vous l'a fait remarquer dans sa dépêche du 24 août dernier, l'officier et les brigades envoyés depuis l'année dernière en Guyane ont été désignés spécialement pour le service de la relégation et ne doivent pas, en principe, être distraits de ce service, aujourd'hui surtout que la surveillance des récidivistes va être entièrement confiée à des brigades de gendarmerie à pied ; le roulement s'opérerait sans cesse entre les hommes composant l'arme à pied, qui se verraient obligés de changer tous les six mois de casernement. Ce mouvement continuel de brigades me semble présenter de graves inconvénients au point de vue de la marche du service spécial de la gendarmerie, qui nécessite de la part des hommes une connaissance approfondie de la région qu'ils ont à surveiller. De plus, il en résulterait des dépenses considérables du fait des changements de résidence. Afin de concilier à la fois les intérêts du service et ceux des militaires, j'ai décidé que le relèvement des troupes de la gendarmerie au Maroni ne s'effectuerait que tous les deux ans, à compter du 1 janvier 1888. Toutefois, je VOUS autorise à faire rentrer au chef-lieu les hommes qui seraient malades et incapables de servir à SaintJean, et à les remplacer, avant l'expiration des deux années, par er


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