Bulletin officiel de la Guyane française (1879)

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— 7 — Par suite, il me paraît impossible de réduire davantage les charges incombant au budget local, et je ne puis que vous engager à donner des ordres formels pour que les prescriptions de ma dépêche du 29 novembre 1875 soient mises sans retard à exécution. Je vous prie de me rendre compte des mesures que vous aurez prescrites à cet égard. Recevez, etc. Le Vice-Amiral, Sénateur, Ministre de la marine et des colonies, A. POTHUAU.

N° 4.

DÉPÊCHE MINISTÉRIELLE au sujet des hôpitaux pénitentiaires. ( Direction des colonies : 3 bureau. ) e

Paris, le 4 janvier 1879. MONSIEUR LE GOUVERNEUR, par lettre du 31 octobre dernier, n° 966, vous m'avez adressé une demande supplémentaire de vin de ration pour les hôpitaux pénitentiaires en 1879. Des ordres sont donnés pour l'achat des 12,000 litres dont il s'agit. A l'occasion de cette demande, vous m'avez transmis deux lettres qui vous ont été adressées par le Directeur de l'administration pénitentiaire et par le chef du service de santé. Le premier, recherchant, pour se conformer aux instructions du Département, le moyen de faire des économies, demande que le vin soit retranché, à l'hôpital, dans le traitement et dans la ration des transportés qui n'en reçoivent pas en temps ordinaire, c'est-à-dire des arabes, des noirs, des annamites et des coolies. Le médecin en chef maintient la nécessité du vin pour les individus de toutes les races admis à l'hôpital, et insiste pour que rien ne soit changé dans la manière de procéder actuelle. Tout en sachant gré à M. Godebert du but qu'il poursuit et des excellents résultats économiques qu'il a déjà obtenus, ainsi que vous me l'avez fait connaître dans votre lettre du 31 octobre, n° 957, je ne crois pas devoir accueillir sa proposition.


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