Bulletin officiel de la Guyane française (1859)

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rétablissement de ce travail, aux prescriptions de la circulaire explicative du 2 novembre 1842, et vous recommanderez surtout de maintenir la concordance la plus complète entre la matricule de la colonie et la copie destinée pour mon département. Quant aux états de mouvements d'armement et de désarmement des bâtiments que chaque colonie est dans l'obligation d'envoyer au ministère, dans le courant do mois qui sait le semestre expiré (circulaire précitée du 2 novembre 1842), afin que l'administration centrale des invalides puisse tenir à jour le double de la matricule des bâtiments de la colonie, il a été remarqué que ces états ne parviennent pas toujours régulièrement et qu'ils ne sont pas établis comme il est expliqué au modèle qui accompagnait ladite circulaire, savoir : 1re partie. — Bâtiments armés; 2 partie. — Bâtiments désarmés; 3 partie. — Bâtiments rayés; 4 partie. — Bâtiments inscrits, avec la distinction des ports où sont inscrits les bâtiments et bateaux, notamment pour les navires venus de France et qui désarment et réarment dans les colonies. Je recommande plus d'exactitude pour l'avenir. D'autre part, je crois devoir rappeler que, d'après une circulaire du 18 décembre 1835, il a été prescrit d'adresser tous les trois mois au ministère de la marine, sous le timbre Invalides, la copie des rôles de désarmement des bâtiments inscrits en France qui désarment dans les colonies. Cette recommandation, reproduite dans une dépêche Prises, Bris et Naufrages, du 23 mars 1852, ne paraît pas avoir été observée avec tout le soin désirable : je la renouvelle ici formellement, et je demande qu'il soit envoyé en même temps, quand il y aura lieu, un avis de réarmement pour servir à l'annotation de la matricule dans le port d'immatriculation du bâtiment en France. Ces pièces seront d'ailleurs transmises dans les quartiers respectifs , après examen dans les bureaux de l'administration centrale des invalides, et cette transmission dispensera l'administration coloniale d'adresser directement des copies des rôles dans les ports. Faute de la régularité qui devrait être apportée de 1a part de toutes les colonies dans l'envoi de ces documents, les matricules des gens de mer et celles des bâtiments présentent, en effet, des lacunes qui sont doublement regrettables, puisqu'elles exposent les marins a perdre une partie de leur navigation, et qu'elles laissent de l'incertitude sur le sort des bâtiments. e

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