Bulletin officiel de la Guyane française (1877)

Page 282

— 565 les besoins de numéraire qui lui sont signalés. Les colonies n'ont donc plus aucune raison de recourir à un intermédiaire pour se procurer le numéraire qui leur est nécessaire et surtout lorsqu'il entre dans les convenances du ministère des finances d'alimenter directement leurs caisses par des envois périodiques. Il importe, en conséquence, de cesser absolument les émissions de traites, tout au moins de n'utiliser ces valeurs qu'en cas d'absolue nécessité et plus spécialement lorsque les réserves métalliques deviennent insuffisantes pour faire face aux besoins du service. Je vous rappelle, Monsieur le Gouverneur, que l'Ordonnateur, comme représentant du Ministre des finances dans la colonie, a le devoir de seconder d'une manière efficace les vues que m'a exposées mon collègue sur l'alimentation des caisses. Je vous prie de lui donner les ordres les plus précis à cet égard. Recevez, etc. Le Vice-Amiral, Minisire de la marine et des colonies, GICQUEL DES TOUCHES.

N° 743. — CIRCULAIRE MINISTÉRIELLE au sujet des déficits qui se produisent dans les envois de matériel aux colonies. (4 direction : Colonies ; 4 bureau : Fonds, Hôpitaux et Vivres.) e

e

Paris, le 25 octobre 1877. LE

VICE-AMIRAL,

MINISTRE

DE

LA MARINE ET

DES COLONIES

à

Messieurs les Gouverneurs et Commandants des colonies. MESSIEURS, l'une de nos colonies a signalé récemment a mon Département un déficit assez important constaté dans un envoi d'objets de lingerie. L'enquête faite à ce sujet par le port expéditeur a permis de constater que la responsabilité ne pouvait être imputée à l'administration maritime et qu'un détournement avait été probablement commis au moment du chargement du navire. Dans le but de bien déterminer la responsabilité de chacun en pareille circonstance, je vous invite à faire peser les colis à


Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.