Bulletin officiel de la Guyane française (1877)

Page 205

488 —

mois qui peuvent être accordés aux surveillants comme au personnel colonial après un certain temps de séjour dans les colonies, ces agents militaires reçoivent, non pas deux tiers de solde, mais solde entière d'Europe, ainsi que cela avait lieu avant l'application du décret du 1 juin 1875. A l'appui de cette demande, M. le colonel Loubère a fait observer que l'effectif réduit des surveillants ne permet pas de leur accorder les congés auxquels ils auraient droit tous les trois ans, et qu'ils n'en jouissent effectivement qu'après un séjour moyen de cinq à six ans dans la colonie. J'ai l'honneur de vous informer qu'en vue de faire cesser cet état de choses, je donne des ordres pour que l'effectif des surveillants soit porté a son complet réglementaire, et j'aurai soin que les vides soient comblés au fur et a mesure qu'ils se présenteront. Dans ces conditions, les surveillants se trouveront placés dans la même situation que les autres agents du service colonial, et, dès lors, il n'y aura plus de motifs d'établir une exception en leur faveur. Je crois donc devoir maintenir l'état de chose existant. Recevez, etc. er

Pour le Vice-Amiral, Ministre de la marine et des colonies : Le Contre-Amiral, Sous-Secrétaire d'État, ROUSSIN.

N° 634. — DÉPÊCHE MINISTÉRIELLE notifiant la prorogation, au 1 septembre 1878, du traité d'extradition du 13 février 1843, entre la France et la Grande-Bretagne. er

(Direction des colonies : 1 bureau.) er

Paris, le 30 août 1877. MONSIEUR LE GOUVERNEUR, j'ai l'honneur de vous informer que le traité d'extradition du 13 février 1843, entre la France et la Grande-Bretagne, vient d'être, d'accord avec le Gouvernement anglais, prorogé jusqu'au 1 septembre 1878. Toutefois, il est entendu que ce traité prendra fin le jour où er


Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.