Bulletin officiel de la Guyane française (1843)

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( 169 ) Il en résulte que les commissions de santé apporteraient encore beaucoup de négligence dans la rédaction de ces pa­ tentes ; on en cite notamment deux de la même époque, dont l'une porte qu'au départ du navire la fièvre jaune régnait dans la ville, et dont l'autre est conçue dans un sens contraire , ce qui prouve l'inexactitude de la première ou de la seconde. M. le Ministre du commerce m'adresse de justes obser­ vations au sujet de ces contradictions et de la négligence ap­ portée en général dans le service dont il s'agit. Quoique les deux faits qui sont cités soient étrangers à la colonie que vous administrez, j'ai cru à propos de vous les signaler , afin que vous saisissiez cette occasion de recommander de nouveau à qui de droit l'exactitude et le soin nécessaires dans la ré­ daction des patentes de santé. Recevez, etc. Le Ministre secrétaire d'État de la marine et des colonies. AMIRAL Enregistrée à l'Inspection, F° 1 2 2 , Registre № C a y e n n e , le 1 0 o c t o b r e L'inspecteur

ROUSSIN.

1 4 des d é p ê c h e s m i n i s t é r .

1843. colonial,

C. DE GLATIGNY.

( № 178 ) CIRCULAIRE MINISTÉRIELLE prescrivant le renvoi en France, par bâtiments de l'État, des caisses et fûts qui renfermaient des effets expédiés aux troupes dans les colonies. Paris, le 1 juillet 1 8 4 3 . er

Monsieur le Gouverneur , M . le Préfet maritime à Lorient vient de me rendre compte que l'achat des caisses et fûts des­ tinés à renfermer les effets que le Conseil d'administration principal du régiment d'artillerie de la marine expédie aux compagnies de cette arme stationnées dans les colonies, oc­ casionne chaque année à la masse générale une dépense assez considérable , et afin d'épargner une partie de ces frais, qui ont été jusqu'ici en pure perte pour l'État, cet officier gé­ néral a demandé que les commandants des bâtiments de


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