Deuxième lettre de Mr A. Jollivet, membre de la chambre des députés

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de revient d u sucre colonial, généralement admis par le gouvernement et par les commissions, est de 40 fr. par 5 0 kil. dans nos entrepôts maritimes. 11 reste à déterminer le prix de revient d u sucre indigène. M . D u m o n , dans son rapport du 6 juin 1 8 3 6 , (page 36,) fait observer avec raison, que la détermination positive de ce prix de revient présente des difficultés qu'il est impossible de résoudre. L a cherté de l'établissement, le prix de la betterave, du charbon et de la main-d'œuvre , le rendement de la betterave en sucre , l'habileté d u fabricant exercent sur le prix de revient les influences les plus diverses. C e prix varie pour chaque fabrique ; et m ê m e dans chaque fabrique il varie encore notablement pendant le cours des opérations. Q u a n d m ê m e tous ces prix divers seraient connus avec exactitude , il ne conviendrait pas d'en former une m o y e n n e ; il faut nécessairement exclure les prix de revient, égaux ou supérieurs, aux prix de vente : ils attestent u n établissement m a l situé, une fabrication m a l habile. D e telles situations ne peuvent exiger les ménagements de la loi.

« Lorsqu'on veut égaliser deux industries , dit M . le « comte d'Argout dans son rapport à la chambre des


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