De la question des sucres en 1843 et de l'absolue nécessité d'en finir avec elle

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lieues, là où des terres déjà en parfaites conditions agricoles n'avaient pas besoin de ses leçons. E n 1842, on a ensemencé 973 hectares de moins qu'en 1841 , et cette diminution porte principalement sur le Pas-de-Calais, l'Aisne et la S o m m e . Pendant que ces 3 départements restreignaient leurs cultures, le Nord les augmentait. Si maintenant on veut apprécier la place que tient relativement aux autres cultures dans le departement du Nord - - son quartier général — la betterave, qui fient ailleurs une place m i n i m e et presque inaperçue, on trouve, en fait de plantes sarclées, qu'elle est primée dans ce m ê m e département Par la p o m m e de terre, dont le chiffre dépasse 12,000 hect. Le lin

10,000 11,000 29,000

Les légumes secs Le colza Indépendamment de 200,000 hectares en céréales de toutes sortes, et 69,000 hectares en prairies naturelles et artificielles. Et cependant la p o m m e de terre, le lin, le colza, y sont abandonnés à leurs propres forces. Et cependant le trésor n'est pas obligé de subventionner la fécule de p o m m e de terre, ce qui n'empêche pas la fécule d'arriver tout aussi bien que le sucre des départements d u Nord, et en quantité, sur le grand marché de Paris.


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