De la surtaxe sur les sucres des colonies

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CONCLUSION. N o u s pensons avoir clairement établi, dans cet exposé, q u e , si l'industrie sucrière des colonies se trouve aujourd'hui en arrière des perfectionnements dont elle aurait été susceptible, c'est à tort que l'on en accuse le défaut d'intelligence et d'activité des colons, qui, loin d'avoir mérité une pareille accusation, se sont toujours montrés désireux de marcher dans la voie des progrès. N o u s avons prouvé également que ce reproche devait retomber entièrement sur la législation qui depuis si longtemps a pesé sur l'industrie coloniale, et l'a toujours comprimée chaque fois qu'elle a voulu prendre son essor. Ainsi, en 1 6 8 4 , au m o m e n t où nos colonies commençaient à nous envoyer des produits importants en sucre, des droits, en quelque sorte prohibitifs, établis à la sollicitation des raffineurs de la métropole, viennent comprimer leur industrie, et les forcer à renoncer à cette production. E n 1717, une législation plus juste et plus


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