Question des sucres (1839)

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Chargé de la défense de l'industrie sucrière indigène, j'ai publié sur cette question plusieurs articles dans le Messager. Je n'en reproduis ici qu'une partie, et seulement les arguments qui m'ont paru les plus persuasifs. Je crains cependant de n'avoir pas encore assez évité l'inconvénient des volumineuses brochures : celui de ne pas être lu. Je déclare d'abord que je ne suis pas de ceux qui veulent la ruine des colonies ; mes vues sont, j'ose le dire, plus impartiales et m ê m e plus généreuses ; je crois qu'on doit et qu'on peut concilier tous les intérêts actuellement en souffrance. Dans ce but, j'ai proposé l'abaissement du rendement. S'il a été repoussé par les défenseurs des colonies, c'est qu'avant tout, ce qu'ils veulent, c'est un dégrèvement. Néanmoins , je maintiens tout ce que j'ai déjà dit : que le dégrèvement des sucres coloniaux est inadmissible, que l'exportation libre trancherait toutes les difficul-


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