Question des sucres (1839)

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pasuneperturbation effrayante dont ils seraient euxm ê m e s victimes? E n résumé, je regarde le dégrèvement c o m m e inadmissible. E n ne dégrevant pas, la crise devra cesser, c o m m e toutes les autres, car des industries ne fabriquent pas longtemps à perte. Quelques fabricants français, quelques colons, quelques armateurs peut-être, souffriront de cette bourrasque, après laquelle viendra un calme qui durera ce qu'il pourra durer. E n accordant aux colons l'exportation libre, on prend une mesure juste, utile à la France et dont elle se trouvera bien, surtout dans quelques antres. Enfin, si on veut un remède momentané, je crois que le seul possible est l'abaissement du rendement. Je reproduis ici m o n article sur cette question , sans y changer un mot. D e l'Abaissement d u r e n d e m e n t .

Je vais expliquer, dans le plus grand détail, en quoi consiste cette mesure indiquée par les fabricants français. Chacun pourra ensuite la comparer avec le dégrèvement, et apprécier la différence de moralité entre ces deux propositions.


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