LE SUCRE DE CANNES ET
LE SUCRE DE BETTERAVES.
Une étrange fatalité semble attachée à la ruine de l'agriculture et de l'industrie dans cette portion de l'empire français qui se compose de nos établissemens coloniaux. Discours prononcés à la tribune, ou dans les chaires d'enseignement commercial, articles de journaux ou brochures : rien n'est épargné pour leur faire expier par une lente agonie, les cris de joie et d'enthousiasme dont les colons saluèrent, il y a vingt ans, la paix qui les rendit à la France. Attaquées dans le sein des assemblées législatives , harcelées par les clameurs souvent irréfléchies de la presse, néligées et délaissées par le ministère du commerce, que d'aveugles