Considérations sur le système colonial et la tarification des sucres

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1825 et en 183o (1). 11 ne faut pas perdre de vue non plus combien la métropole anglaise a voulu protéger l'industrie et l'amélioration de la fabrication des sucres aux colonies, puisqu'elle reçoit au m ê m e droit le sucre brut ou le terré. Cette observation trouvera sa place. Si l'on se reporte aux Etats-Unis, l'on reconnaît qu'aussitôt l'acquisition de la Louisiane, le privilége fut établi au profit de cet Etat. Voilà le système des deux pays que nous sommes obligés de considérer c o m m e modèles en commerce et en navigation. Nous l'avions adopté en 1 8 1 8 , et par u n système en opposition manifeste avec celui suivi par l'Angleterre, nous sommes rendus au point de mettre en question s'il doit être anéanti. Il ne faut pas craindre de dire que la plupart n'ont pas calculé les résultats que devront produire ces voies nouvelles dans lesquelles on paraît Vouloir entrer. Il est utile de sefixersur la direction que recevrait notre navigation, et les débouchés qu'obtiendrait notre industrie, par la franchise du commerce. Ne perdons pas de vue qu'il ne s'agit uniquement que de sucre, et que pour nous pourvoir de cette denrée, les seuls points sont les îles espagnoles de Cuba et Porto-Rico, le Brésil et l'Inde. (1) C e droit a été réduit en 1 8 3 o ; il était antérieurement, jusqu'en 1825 , de 33 fr. 22 c. et 45 fr. 52 c., et antérieurem e n t à 1825, de 36 fr. 80 c. et 48 fr. 25 c. : les droits sur les sucres étrangers n'ont pas varié.


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