De quelques questions relatives aux colonies françaises

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mière, comme ils l'ont affirmé à l'enquête, quoique depuis plusieurs années leur nombre se soit augmenté à un tel point « que la concurrence a rendu » leurs bénéfices si exigus, qu'ils cherchent tous les » moyens possibles de rendre leur position plus avan» tageuse.» (Pag.

de l'enquête.) Il paraît m ê m e ,

au langage qu'ils ont tenu, qu'il leur importe peu de savoir aux dépens de qui ; c'est de ces « établis» semens qu'on pourrait dire, avec juste raison, » qu'il y a une surabondance désordonnée qui cause » leur ruine réciproque. » (Rapport de M . le comte d'Argout sur l'enquête.) Ainsi, il est constant que la consommation des sucres en France n'a jamais été arrêtée par le prix élevé auxquels les droits sur le sucre étranger tenait cette denrée, comme cela a été affirmé par presque toutes les personnes entendues lors de l'enquête de 1 8 2 9 , et que la production des Colonies est plus que suffisante pour la consommation de la France, et pour alimenter ses nombreuses raffineries. Avant d'examiner si la France trouverait du bénéfice à abandonner ses Colonies pour aller s'approvisionner ailleurs des sucres nécessaires à sa consommation , voyons quels sont les avantages que nos Colonies offrent à son commerce et à sa navigation. Dans un rapport du ministre de la marine, de 1 8 2 8 , nous trouvons « que sous l'influence de » la législation qui règle les rapports de la France » avec ses Colonies, la navigation avec ces contrées,


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