De quelques questions relatives aux colonies françaises

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- 17 de 80,000,000 kilogrammes. Lors même que ce prix de 3 o à 31 francs serait trop cher pour le consommateur, en ce sens qu'il pourrait se procurer en d'autres pays des sucres à meilleur marché, serait-ce une raison pour ne pas chercher les combinaisons nécessaires pour les maintenir par des surtaxes à ce prix , si ce prix est indispensable au producteur ? Lorsque l'on a établi, en France , le prix que devait atteindre le blé indigène, pour que celui de l'étranger pût être admis à la consommation, a-t-on calculé s'il était à un taux trop élevé, et si le consommateur ne pourrait pas s'en procurer ailleurs à plus bas prix ? On s'est borné à calculer le taux auquel le cultivateur pouvait, en retirant le salaire le plus modique, le livrer au consommateur ; cette base est d'une parfaite équité, et le sucre ne saurait reposer sur une aucune autre, puisqu'il est comme le blé un produit du sol français. En fixant le prix du sucre de 3o à 31 francs, on a entendu établir le taux auquel devait atteindre la qualité moyenne de nos sucres, qualité que l'on a déterminé être, ce qu'on appelle dans le commerce La bonne ordinaire quatrième, de sorte qu'on a dit : Les sucres des Colonies ressortant l'un dans l'autre en bonne ordinaire quatrième, il est nécessaire, pour que les colons puissent produire avec avantage, que cette qualité vaille, en France, net de tous frais, de 3o à 31 francs, ou de 7 4 à 7 5 , droits et frais payés, et il faut établir les tarifs de douane en conséquence. 2


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