— 16 — » procédés, doublent, triplent ou décuplent au profit » de la France la valeur de la matière première, et » qui, par conséquent, pourraient, jusqu'à un cer» tain point, justifier un encouragement exception» nel
D'un autre côté, on ne peut guère évaluer
» qu'à environ quatre mille les ouvriers que ces usines » emploient directement. » L'on sait que le travail pour la réexportation n'est que d'un sixième au total du raffinage, ce qui limite bien l'intérêt que doit inspirer cette industrie quant à la réexportation. Examinons toutefois la question dans l'hypothèse d'une exécution possible, c'est-à-dire sans trop nous attacher aux conditions présentées par le projet de loi: car M . le ministre du commerce a eu le talent de mécontenter tout le commerce de France. Il n'en pouvait être autrement, lorsqu'on sait avec quelle légèreté ces projets de loi ont été proposés, et avec quelle indifférence on a reçu les réclamations des intéressés dans la question ( 1 ) . Il est reconnu, par le ministère, que le rendement fixé par l'enquête de 1 8 2 8 ne saurait servir de règle aujourd'hui, en raison du perfectionnement de l'industrie, ce qui le porte à le déterminer à 7 0 p. 0/0 en
(1) Tous les esprits sont occupés du nouveau projet de loi
autant que
l'on peut en apprécier les bases , elles semblent vicieuses à tout le monde; et importeurs, commissionnaires et raffineurs, ne font entendre qu'un seul cri de réprobation. (Journal du Havre, 23 et24décembre.)