DEGRÉS
DU
MÉRIDIEN.
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Que fera-ce fi l'on fait attention que dans les lieux frais & bas, où nous avons toujours fait nos obfervations, & dont nous avions loin d'interdire l'accès à l'air extérieur, le Thermomètre varioit à peine du tiers de la quantité fuppofée ? On voit bien que quand même on admettroit un plus grand rapport entre les dilatations du fer & du cuivre, les variations n'iroient jamais qu'à une petite fraction de feconde ; & par conféquent il eft démontré que l'action du froid & du chaud fur notre Secteur n'a pû caufer que des changemens fort au deffous de ceux que les bornes de nos fens nous permettent d'apercevoir. Cette température toujours à peu près égale de nos obfervatoires, & les précautions que nous avons toujours eues de ne découvrir l'ouverture du toit, qui répondoit à la lunette, qu'au moment de l'obfervation, doivent autant nous raffurer fur la crainte du relâchement des foies pofées au foyer du Micromètre, que fùr les effets de la dilatation du limbe par la chaleur. D'ailleurs, la fituation du Secteur approchoit fi fort de la verticale, c]ue la projection de la courbure, produite par le poids des fils relâchés, ne pouvoit jamais différer fenfiblement de la ligne droite.
A R T I C L E Suite De JE
de l'examen
des différentes
IX. caufes
&c.
la flexion de l'Inftrument dans le plan du Limbe.
confonds i c i la f l e x i o n d e l'inftrument a v e c c e l l e d e la
l u n e t t e , & elles n e . d o i v e n t pas ê t r e diftinguées dans
notre