DEGRÉS
DU
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MÉRIDIEN.
mais comme e d'Orion eft celle que nous avons fuivie le plus conftamment, que c'eft celle dont nous avons un plus grand nombre d obfervations, & la feule qui nous en ait fourni aux deux extrémités de l'arc de correfpondantes & fimultanées, dont nous fommes convenus de déduire la valeur du degré du Méridien ; je ne donnerai le détail que de celles de cette étoile.
Premières
obfervations
an Nord de la
à C o t c h e f q u i , en
Méridienne,
1740.
De Tarqui nous paffâmes, M . Bouguer & moi, à l'extrémité auftrale de la Méridienne, en un lieu appelé Cotchefqui. Nous commençâmes à y obferver le 1 9 Février 1 7 4 0 , & nous ceffâmes l e 2 5 Avril fuivant.
Secondes
obfervations
à Q u i t o en 1740 & 1741.
M . Bouguer fit remonter à Quito le même Secteur qui nous avoit fervi aux deux extrémités de l'arc du Méridien, & obferva en fon particulier à Quito, la diftance de la même étoile, ou des trois étoiles au zénith, au mois de Sept. 1 7 4 0 . Il recommença & termina une nouvelle Suite d'obfervations au mois d'Octobre fuivant ; je n'ai eu communication que du réfultat de cette Suite, non plus que de celui d e la précédente. J'obfevai auffi en mon particulier dans le même lieu, après avoir remefuré l'arc & fa corde, la diftance de l'étoile g d ' O rion au zénith, au mois de Novembre, & jufqu'au 3 0 Décembre d e la même année. J e ne pus apercevoir les deux autres étoiles, qui paffoient de jour : les mauvais temps, les S ij