DEGRÉS
DU
MÉRIDIEN.
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notre départ de France. M . Caffini de Thury l'a auffi propofée en
Mém.
l'Académie
de ,
1 7 3 6 . L'ufage de cette méthode femble d'abord borné à la 1 7 3 6 , page mefure des arcs dont les cordes font fous-multiples du rayon ; 2 . 0 9 . mais il peut s'étendre beaucoup plus loin à l'aide du Micromètre, dont l'application aux inftrumens aftronomiques eft dûe à M . le Chevalier de Louville, & eft, fans contredit, une des plus utiles inventions de l'Aftronomie moderne.
A R T I C L E Des
differentes
la Province
obfervations
JE
aftronomiques
de Quito, pour déterminer de l'arc
du
V. faites
dans
l'amplitude
Méridien.
ne rappellerai point ici l'hiftoire de nos obfervations agro-
nomiques , deftinées à conclurre l'amplitude de l'arc du Méridien , ni les motifs qui nous ont engagés à les répéter à diverfes reprifes, en différens temps, & en différens lieux. J e les ai fuffifamment expliqués dans l'Introduction hiftorique, qui eft à la tête de cet ouvrage. J e ne deftine cet article qu'à expofer l'ordre, le temps & le lieu de ce grand nombre d'obfervations dont je donnerai le détail, le réfultat & la critique dans les articles fuivans. J e ne fais ici que les mettre fommairement fous les yeux du Lecteur, pour prévenir les équivoques, & la confufion que la, multiplicité de ces observations pourroit occafionner.
Premieres
obfervations
à Quito en 1737.
L'étoile e d'Orion, qui n'étoit éloignée du zénith de Qinto que de
10,
nous ayant paru propre à vérifier l'erreur de
S