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MESURE
DES TROIS
PREMIERS
les angles oppofés aux côtés fucceffivement conclus ; & pour dénominateur, les produits des finus de tous les angles oppofés aux côtés qui ont fervi à conclurre. On en peut encore tirer cette conféquence, que la longueur de la Bafe de Tarqui dépend de la grandeur des finus des angles oppofés à tous les côtés qu'on a conclus dans le calcul des Triangles précédens, & de la petiteffe des finus des angles oppofés à ceux d'où on a conclu. Quant à la longueur de la Méridienne, elle a été déduite d e l'addition de fes différentes portions ; & chacune de ces portions l'a été d'une analogie différente de la précédente, & où l'on a confidéré cette portion comme côté d'un Triangle rectangle fictice, dont le côté conclu d u Triangle obfervé étoit l'hypothénufe. Tout ceci, tant ce qui regarde les côtés conclus des Triangles obfervés, que ce qui a rapport au calcul des portions correfpondantes de la Méridienne, deviendra plus clair par un exemple. Planche
fig. 6.
J e choifis le Triangle X V I I de la Méridienne. Je fuppofe
I,
d'abord que dans ce Triangle repréfente par DIZ, DI
le côté
ait été conclu par la réfolution des Triangles précédens :
je veux en déduire, 1° La longueur du côté IZ.
2°
La longueur de la por-
tion correfondante 1 Ç de la Méridienne. Pour trouver la valeur de IZ, je fais cette analogie fin. Z : DI : : fin. D : IZ ; d'où je tire IZ
=
DI
x
fin.
lieu de D I
fin.D Z.
. Or аu
qui fe trouve dans cette expreffion, on peut
fubftituer fa valeur tirée d'une femblable analogie, dans le Triangle précédent, a fervi à conclurre
qui,
DI: E-
ainfi