P R É F A C E .
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paratoires qui ont toujours précédé nos obfervations d'amplitude de l'arc du M é r i d i e n ; détail que je ne pouvois mieux
r e n d r e , qu'en
copiant les paroles
m ê m e s de M . Bouguer : ils ferviront encore à prouver combien j ' é t o i s éloigné d'être fatisfait de nos premiers travaux à Tarqui,
lors m ê m e
que nous les
terminâmes. J ' a v o u e que le poids du fuffrage M.
Bouguer,
à l'avis
de
duquel j e m'étois fait une
habitude de déférer, & fur-tout la crainte d'un plus grand m a l , en
érigeant un troifième obfervatoire,
m'entraînèrent après trois mois d'un travail opiniâtre, & me firent a d o p t e r a fon exemple un réfultat m o y e n entre trois fuites
d'obfervations,
affez
différentes
pour n'y acquiefcer qu'à r e g r e t , mais malheureufement trop conformes pour porter un caractère évident d'erreur. M . Bouguer
n'aura pas oublié que j e
m e rendis importun, en lui foûtenant alors que c e s variations que nous avions aperçues
fréquemment
dans les hauteurs d'étoiles, & fur lefquelles nous n'avions pas encore affez r é f l é c h i , n'étoient pas
du
nombre de ces erreurs auxquelles l'imperfection d e nos fens nous expofe. J e ne pouvois m e réfoudre à fuppofer avec l u i , qu'il n'étoit pas poffible de s'affurer d'une diftance au zénith plus exactement qu'à fix ou fept fecondes près, avec un infiniment de douze pieds de rayon ; différence qui fe trouvoit
fouvent
entre nos obfervations d'un jour à l'autre. Q u o i q u e nous ne foupçonnaffions pas alors une plus grande c iij