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taire. Au noviciat, il est difficile de faire des savantes ; trop sou vent la science est un piège pour l'humilité Envoyez les postulantes que vous voudrez avec Sœur Léonie Gondard. J'irai vous voir dès que je le pourrai; j'arriverai vite, je repartirai de même. De Cluny je me rendrai à Limoux où je resterai quelques jours. Je voudrais y être le 5 mai, je ferais peut-être bien d'y aller avant Cluny. Priez le bon Dieu qu'il m'éclaire, j'en ai grand besoin. Nous avons eu de belles cérémo nies et d'excellentes instructions pendant ces saints jours; Paris est vraiment converti. Je commence à manger, j'espère être bientôt courageuse. Adieu, ma bien chère fille, nous comptons sur vos jeunes postulantes. Toute à vous.
LETTRE 1033
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A LA R. MÈRE ROSALIE JAVOUHEY, A CLUNY Au sujet de différents renforts
demandés. Paris, 30 avril 1851.
Ma bien chère fille, J'arrive de Rouen; je veux vous dire bonjour. Nos enfants sont arrivées, vous en avez la nouvelle ; j'en suis bien contente. J'espère que nous finirons par avoir la paix avec tous ceux qui veulent grandir les maisons religieuses outre mesure; cela me fait beaucoup de peine de ne contenter personne. S'il n'arrive rien de nouveau, je partirai pour Cluny le 10 mai, pour être à Paris le 20. Écrivez-moi et procurez-nous quatre reli gieuses, mais de bonnes. A bientôt !