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je
en e m p ê c h e pas ; elle couchera ici et elle p r e n d r a la lendemain. Je suis bien heureuse que ma Sœur Léon
ne vous
voilure le tine
reste
quelques
jours
parmi
vous;
cela
fera
du
bien
à
vos
élèves ainsi qu'aux m a î t r e s s e s . J'irai v o u s v o i r plus tard, à faire pour contenter tout le m o n d e ! Chacun voudrait changer sou cheval aveugle pour un b o r g n e ; et encore
chères
n o u s a v o n s tant
n o u s ne le t r o u v o n s pas !
de tirer q u e nous avons Tâchons
le
meilleur
parti
que
nous pourrons
de ce
Je n'ose pas encore voyager, je suis trop paresseuse. Dites à ma bonne Sœur Rosalie (1) qu'elle soit toujours gaie, qu'elle ait une grande confiance en Dieu et peu dans les créatures. Et vous, ma bien chère fille, ne comptez que sur vos recettes, agissez en conséquence et vous serez la plus heureuse des Sœurs de SaintJoseph. Adieu, toute à vous ; votre sœur et amie.
LETTRE 1032
e
A LA R. MÈRE ROSALIE JAVOUHEY, A CLUNY Grands soucis pour le personnel. Temps de formation nécessaire novices. Voyage de Cluny et de Limoux. Santé de la Vénérable.
aux
L a SAINTE VOLONTÉ DE DIEU. P a r i s , 22 avril 1851.
Ma bien chère fille, Je ne sais que faire pour répondre aux demandes et pour sou lager les maisons qui réclament des Sœurs dans des emplois importants. Nous en avons beaucoup qui ne peuvent se remettre de leurs fatigues ; partout il y a excès de travail. Que faire? Les jeunes ne se forment pas vite, et puis nous voulons au moins une année, quand on ne peut pas en avoir deux, de noviciat séden1. Sœur Rosalie Brenot, Supérieure de la c o m m u n a u t é de Compiègne.