Recueil des lettres de la Vénérable Anne-Marie Jahouvey. Tome cinquième

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- 356 — maison souffre, il y a trop de malades. Si nous avions de bons sujets à leur donner, mais c'est bien difficile ! Nous aurions besoin bientôt de quelques pièces de rouennerie; attendons la Providence, elle viendra, puis nous vous le dirons. Adieu, ma bien chère fille, priez pour votre Mère et amie.

LETTRE 1020

e

A LA M È R E VINCENT-DE-PAUL JAVOUHEY, A LIMOUX La croix, marque d'amour L'engage à soigner sa santé. LA

de Dieu.

Ira les voir en avril.

Conseils.

SAINTE VOLONTÉ DE D I E U . P a r i s , 9 m a r s 1851.

Ma bien chère et bien aimée fille, Ne vous découragez pas ; la croix ne fait que nous affermir dans l'œuvre de Dieu qui nous donne ainsi une grande marque de son amour. Notre position mutuelle était bien singulière, nous n'y pouvions rien, il a fallu en subir les conséquences. Je vous le répète, nous avions besoin de souffrir, ne perdons pas courage. En avril, j'irai vous voir, je m'y engage, ne serait-ce que pour quelques jours. En attendant soyez calme ; et puis confiance en Dieu, mais confiance ferme, bienveillance pour tout le monde, chacun à son poste. Soignez votre santé, j'en charge ma bonne Sœur Dorothée, dites-lui que je compte sur elle pour cela. Répondez-moi de suite, dites-moi s'il est nécessaire d'avancer mon voyage. Ma Chère Mère Rosalie viendra me remplacer ici, mais elle ne sera libre qu'à Pâques. Nous avons beaucoup à faire, tant de monde à contenter ! Dieu est là. Il est ma force, ma lumière et toute mon espérance. Je vous embrasse. Adieu.


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