Recueil des lettres de la Vénérable Anne-Marie Jahouvey. Tome cinquième

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— 340 — Cette lettre de la Vénérable fait suite à une lettre de Sœur Marie-Thérèse Griffaut. P a r i s , 1 f é v r i e r 1 8 5 1 . J e u d i , j o u r d e l a fête d e M a r i e .

Ma bonne Mère, Je vous dis bonjour puisque j'ai de la place. Tous nos amis admirent la bonté de Dieu d'avoir réglé ainsi toutes choses ; il s'est servi de nos ennemis pour nous faire arriver à faire sa volonté. Dites-moi donc d'aller vous voir pour deux ou trois jours seulement, ou si vous êtes libre, venez. Cependant, il vau­ drait mieux que j'aille ; je verrais mon bon Père Rocault, il me fait tant de bien! et puis ma Sœur Joséphine avec qui je m'enten­ drais pour ce qu'il y a de mieux à faire en cas d'événement. Tâchez que les classes, le pensionnat, tout aille bien, très bien, afin qu'on n'ait rien à nous reprocher. Gardez les Sœurs Chevreton au pensionnat, nous verrons ; recevez des Sœurs converses, s'il s'en présente. Le Nonce Cardinal va se charger de nos affaires à Rome, et M. Caire ira le rejoindre ce carême; il fera nos affaires, nous n'aurons peut-être pas besoin d'y aller si tôt, il est l'ami intime du Nonce, et puis il a tant de pouvoir et de bonne volonté pour nous ! Adieu, je vous écrirai autant que je le pourrai.

LETTRE 1004

e

A LA MÈRE THÉOPHILE MONTET, A ROUEN Venir au plus tôt. Mort de Sœur

Bruno. Paris, 4 février 1851.

Ma bien chère fille, Tâchez de nous ramener notre chère Sœur Rosalie samedi, si vous ne voulez pas me faire du chagrin, et vous repartirez lundi ; je vous accompagnerai peut-être. Pauvre Sœur Bruno, je ne croyais pas qu'elle mourrait si tôt !


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