Recueil des lettres de la Vénérable Anne-Marie Jahouvey. Tome cinquième

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nommée Supérieure do la maison d'éducation d'Alençon, voulezvous que je fasse un acte devant notaire ? S o y e z donc parfaite­ ment tranquille, remplissez v o s d e v o i r s avec courage et grande simplicité, d o n n e z le bon e x e m p l e . J'irai vous voirie plus tôt qu'il me sera possible afin de tranquilliser tous ceux qui s'inquiètent mal à propos. A y e z confiance, ma bien chère fille, ne s o y e z pas trop s u s c e p t i b l e , supportez avec patience ce que v o u s ne pouvez empêcher. É c r i v e z - m o i souvent et dites tout ce que v o u s pensez. N'oubliez pas que nous faisons vœu de pauvreté ; soyez éco­ nome. Je désire savoir combien vous avez d'enfants et ce qu'elles payent. Faites faire cela par ma Sœur Marie de la Croix pour vous en éviter la peine ; ensuite, la dépense ordinaire par mois. Croyez que c'est dans votre intérêt que e fais cette question, il faut juger si nous pouvons soutenir cette maison ou lui donner une autre direction. J'espère que vous voyez quelquefois ma bonne Sœur Théo tiste, Supérieure de l'hospice des malades ; c'est une excellente Supérieure, vous pouvez la consulter dans vos petits embarras. Dites-lui mille choses pour moi. Adieu, ma bien chère fille, priez pour votre pauvre Mère.

LETTRE 993 A L A R. M È R E R O S A L I E

e

JAVOUHEY,

A CLUNY

Nouveau Nonce. Les départs des Antilles et de Bourbon retardés. M. de Mackau. Externat en projet sur la paroisse Saint-Merry. P a r i s , 8 j a n v i e r 1851.

Ma bien chère fille, Je suis heureuse quand je reçois vos lettres, mais je les lis dans deux minutes ; les miennes vous ennuient probablement par leur multitude pour ne rien dire ; il me semble que lorsque j'ai écrit deux lignes, vous devinez le reste. Je laisse passer le plus pressé du jour de l'an.


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