Recueil des lettres de la Vénérable Anne-Marie Jahouvey. Tome cinquième

Page 308

-

302

LETTRE 967

e

A LA SOEUR ANTOINETTE BOURDON Supérieure à Brest (Recouvrance)

Ne peut aller les voir. S'entendre LA

et

s'aider.

SAINTE VOLONTÉ DE D I E U . P a r i s , 12 n o v e m b r e

1850.

Ma bien chère fille, J'avais compté vous aller voir, mais il m'est impossible de m'absenter jusqu'après le départ des Sœurs de toutes les colo­ nies. Vous ne pouvez vous faire une idée de mes embarras. Pre­ nez courage, je vous en supplie ; entendez-vous bien avec ma Sœur Ignace pour les deux maisons; chacune est Supérieure de sa maison; mais songez que vous ne faites toutes les deux qu'une famille. Ayez de la franchise, aidez-vous mutuellement et si vous le faites, vous serez parfaitement heureuses ; n'ayez rien de caché l'une pour l'autre. Il me semble que le bon Dieu m'inspire ce que je vous dis. Adieu, ma bien chère fille ; bientôt je serai parmi vous.

LETTRE

e

968

A M. AUGUSTE JAVOUHEY ET A SES PARENTS, A BREST Départ pour Brest de M. Louis Javouhey. Recommandations spéciales. Conseils de charité. Paris, 13 n o v e m b r e 1850.

Mes bien chers parents, Vous allez être bien étonnés de revoir le bon cousin Javouhey. Cela ne va pas mal; il voulait partir une heure après son arri­ vée, tant il a le désir de vous voir! J'espère que vous éprouverez vous-mêmes la satisfaction de le trouver beaucoup mieux que nous ne l'attendions.


Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.