Recueil des lettres de la Vénérable Anne-Marie Jahouvey. Tome cinquième

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— 294 — laisse rien à désirer. Aussitôt que le départ sera fait, j'irai vous voir à Cluny et vous indiquer la marche à suivre. En attendant, s o y e z tranquille, paisible; Dieu fera son œuvre envers et contre tout. Adieu, écrivez-moi longuement et souvent. Votre Sœur et amie.

LETTRE 960

e

A LA MÈRE VINCENT-DE-PAUL JAVOUHEY, A LIMOUX

Compatit à ses Recommandations.

tourments. Sœur Rosalie à

la maison

de

Compiègne.

Paris, fin octobre 1850.

Ma bien chère fille, Combien je suis peinée de vous savoir si occupée, et ce n'est encore rien de vos tourments auprès des nôtres ! La pauvre Sœur Rosalie en est étonnée et presque victime; il est probable qu'elle partira pour Limoux sans aller voir sa famille. Elle est avec ma bonne Chère Mère Marie-Joseph pour aider à relever la maison de Compiègne qui s'en allait en morceaux; nous lui avons fait prendre une potion purgative, Sœur Rosalie a été obligée de lui tenir la tête. A présent, il me semble que tout ira bien. Sœur Rosalie partira le plus tôt possible ; elle vous racontera ce qui s'est passé; le bon Dieu l'a envoyée tout exprès. Ne vous tourmentez pas, c'est assez de moi qui ai du souci; gardez les Sœurs que vous avez jusqu'à son arrivée, il sera toujours temps de vous donner du surplus. Ne promettez point de S œ u r à personne jusqu'à ce que nous ayons rempli tous les vides. Soignez vos postulantes, nous en aurons grand besoin dans quelques mois. Gardez Sœur Madeleine du Sénégal, puisqu'on n'en a pas besoin à Montpellier; Sœur Benjamin vous sera utile. Je laisse la place à ma Sœur Marie-Thérèse; toute à vous.


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