Recueil des lettres de la Vénérable Anne-Marie Jahouvey. Tome cinquième

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les médiocrités pour les petites maisons v o i s i n e s . Répondez-moi. J'aime votre Père Dioran, il prêche à merveille. Adieu, toute à vous.

LETTRE 952 A LA M ÈRE VINCENT-DE PAUL JAVOUHEY, A LIMOUX Relève son courage. Sœur Rosalie doit l'attendre. Reverra avec plaisir les Sœurs Mathilde et Odile. Leçon à de jeunes religieuses. LA SAINTE VOLONTÉ DE DIEU. Paris, septembre 1850.

Ma bien chère fille, Votre lettre est désolante ; pourquoi vous laisser abattre par les contrariétés, les peines inséparables de celui qui est chargé d'une grande administration? Croyez-vous, chère enfant, que je marche sur des roses non, cependant il faut marcher avec courage et se reposer en Dieu seul. Écoutez, ne laissez pas partir ma bonne Sœur Rosalie Brenot ; elle doit voyager avec moi, qu'elle prenne patience. Ne laissez sortir personne sans une absolue nécessité. Je serai près de vous dans un mois juste. La retraite commencera le 8, la prise d'habit sera le 15 ; le 17 je pars directement pour Limoux ; à présent ne me demandez pas l'impossible. Vous ne me dites rien de ma bonne Sœur Mathilde ; il me sera doux de la revoir. Ce peu de mots vous fera comprendre le besoin que nous avons de tirer tout le parti possible de nos petits moyens et de peu compter sur les autres ; votre bonne intelligence vous dira le reste. Adieu. Je n'ai point de nouvelles de vos frères, où sont-ils? Dites à ma Sœur Odile que je me fais un vrai plaisir de la voir, et aussi les jeunes religieuses qui semblent regretter ce qu'elles ont quitté pour l'amour de Dieu ! ce sont des enfants qui voudraient ?


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