Recueil des lettres de la Vénérable Anne-Marie Jahouvey. Tome cinquième

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faction ; elle a été un petit dédommagement à la privation que j'ai eue de votre absence lors de mon passage à Toulouse. J'espère être plus heureuse à mon prochain voyage au mois de septembre, en me rendant à Limoux. Je me propose de passer à Toulouse et de m'y arrêter un jour pour vous voir ; ce sera un bonheur de vous entretenir et de votre Congrégation et de la nôtre qui sont sœurs puisqu'elles ont le même père : sain Joseph. Je crois que les événements politiques qui ont bouleversé tant de positions ne nous ont pas fait tout le mal qu'on pouvait craindre ; pour notre compte nous n'avons pas à nous plaindre, on nous laisse plus de latitude, nous y avons gagné une petite part de liberté. Nos affaires avec Mgr l'Évêque d'Autun sont finies à notre satisfaction, nous sommes très bien avec l'Archevêque de Paris, ce qui nous procure l'avantage d'avoir un noviciat à Paris, déjà assez nombreux et d'une grande utilité pour nos colonies. Adieu, Madame la Supérieure, j'aurai bien du plaisir à vous voir dans votre nouvelle demeure et à vous recevoir à Paris dans colle que la Providence nous a fait rencontrer, rue du Faubourg Saint-Jacques, 5 7 . J'ai l'honneur d'être

LETTRE 945

e

A M. L'ABBÉ C A U L L E Curé d u

Mesnil-Saint-Firmin

me

Peut engager M Alphonse à fonder elle-même une Communauté. Conseils à ce sujet. Le prie de régler toutes choses pour le retrait des Sœurs. P a r i s , 14 j u i l l e t 1850.

Mon bon Père, Il paraît que nos Sœurs ne peuvent pas convenir à Mme Alphonse, d'après ce qu'on me dit. Il me semble que cette excellente


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