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LETTRE 924 A LA
SŒUR
e
BERNARD VINCENT
Supérieure à Senlis (École)
Épreuve et consolation. LA
SAINTE VOLONTÉ
DE D I E U .
Paris, 15 avril 1850.
Ma bien chère fille, Votre lettre ne m'étonne pas; je sais ce qu'elle signifie Sœur Madeleine m'a avertie, quoiqu'elle n'ait que des soupçons; vous savez qu'elle a l'œil clair. Mais Dieu est plus fort que les hommes, il soutiendra son œuvre. J'en aurais bien long à vous écrire : tout est dévoilé, je vous le dirai quand il sera temps. Ne vous mettez pas en peine, tout va bien; nous avons les plus douces espérances, la Providence se montre à découvert, on ne peut s'y tromper. Consolez la pauvre Sœur directrice, Sœur Justine ; je crois que son digne frère est au ciel, il soutiendra sa bonne famille plus sûrement. Votre religieuse n'est pas merveille. Elle a trouvé son maître ; je ne veux pas la gâter. Je ne sais si nous pourrons en faire quelque chose, ce n'est pas facile. Adieu, ma bien chère fille, je suis bien pressée. Toute à vous.
LETTRE 925
e
A LA MÈRE VINCENT-DE-PAUL JAVOUHEY, A
LIMOUX
La Vénérable désire des Sœurs pieuses et attachées à leur vocation. Conseils. Envoi et départ de Sœurs. Ira à Limoux. Paris, l u n d i 17 avril 1850.
Ma bien chère fille, J'avais égaré votre petite lettre, je n'ai pas pu vous répondre; je la retrouve à l'instant. Je ne reconnais pas les noms des Sœurs