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pas à votre œuvre. Nous en avons deux dont je vous ai parlé; on les fait travailler pour les avancer. Je vais vous les conduire ou les faire conduire; elles sont un peu jeunes, mais il m'est impos sible d'en trouver d'autres. Je vais donc les faire partir mardi prochain. Pour la Sœur Anastasie, le Supérieur s'est opposé for tement à son départ, jusqu'à ce qu'on lui en ait envoyé une du même âge. C'est ce que nous attendons, et ce n'est pas aisé à trouver en ce moment. J'ai beaucoup de petits embarras; nous avons tant de monde à contenter ! et pour bien faire, il ne faut pas aller si vite. Si ma Sœur M. veut de l'argent, dites-le-moi, vous avez été trop géné reux. Nous avons d'anciennes Sœurs qui arrivent des colonies, il y en aura de très capables. Mardi, vos Sœurs prendront le convoi vers 11 heures ou midi; elles trouveront leur Mère au débarca dère de Breteuil. Nous causerons quand j'aurai le plaisir de vous voir. Adieu, mon Père, priez pour moi qui le fais pour vous.
LETTRE 917 A LA R.
MÈRE
e
ROSALIE JAVOUHEY, A CLUNY
Hâter l'envoi des Sœurs. Divers placements. Belle conduite des Sœurs de Mayotte. Mgr d'Autun. Ressources qu'offre le noviciat de Paris. L A SAINTE VOLONTÉ DE D I E U . P a r i s , 10 a v r i l 1850.
Ma bien chère fille, Je profite d'un moment de repos pour vous demander quand nos huit Sœurs viendront? que ce soit le plus tôt possible, parce que celles pour Bourbon reçoivent à l'instant l'ordre de se rendre à Nantes s'embarquer pour leur destination; donnez-moi les noms de celles qui viennent. Je viens de placer la bonne Sœur converse vers nos chères orphelines du Mesnil-Saint-Firmin ; peut-être cela lui donnera-t-il des couleurs. Deux autres vont