Recueil des lettres de la Vénérable Anne-Marie Jahouvey. Tome cinquième

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— 223 — dépenses en faisans rôtis ; et puis, que vous devez recevoir tout ce que le gouvernement nous doit. Vous fournissez tout ce dont on a besoin et vous nous rendez compte du reste. C'est la Supérieure de Cayenne, donc vous, ma chère Sœur Madeleine, qui êtes chargée de représenter la Supérieure Générale. Tout cela s'arrangera, mais que la paix ne soit jamais troublée. Nous attendons bientôt les Sœurs qui reviennent, nous les reverrons avec plaisir. Si quelques-unes voulaient rester à la Martinique, je leur donnerais mon consentement quand la Caravane y arrivera; nous attendons de ses nouvelles avec impatience : on craint, à cause des mauvais temps qu'elle a éprouvés. Je voudrais que ma petite Marie, du Sénégal, revienne avec les Sœurs. Le gouverneur ne me refuserait pas cette grâce, demandez-la pour moi. J'espère que cette lettre partira avec M. le Gouverneur. Que toutes nos chères filles sachent que je pense à elles. Adieu, priez pour moi qui suis toute à vous.

LETTRE 893

e

A LA MÈRE MARIE-THÉRÈSE JAVOUHEY, A B1ÈVRES Projet

de fondation

à

Palaiseau.

LA SAINTE VOLONTÉ DE DIEU. Paris, 4 mars 1850.

Ma bien chère fille, Vous pourrez aller voir le digne curé de Palaiseau, vous ferez ce qu'il vous dira : voir une maison qu'il croit convenir, faire visite à M. le Maire, lui témoigner du dévouement pour son pays et de la confiance pour sa personne. Pour ce qui regarde la succession des Frères, je ne me mêle jamais de choses que je n'entends pas; le temps fera son œuvre. Quand vous aurez fait les premières démarches, N O U S m'en rendrez compte, j'irai à mon


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