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France les guérira. Les santés sont partout mauvaises ; les fièvres typhoïdes sont très communes. Je vous remercie de ce que vous avez eu la bonté de nous envoyer; votre exemple sera suivi, j'en ai la confiance. J'ai vu hier Sœur Lucie changée en demoiselle. Elle demande à rentrer dans la Congrégation, même d'aller près de vous pour faire la classe et vous être utile. Je vous demande votre opinion..., priez Dieu qu'il vous éclaire, répondez-moi. Ne laissez pas mourir notre chère petite Sœur Camille Moron (1). Tâchez de la remplacer. Nous vous préparerons quelques bonnes maîtresses pour le second voyage. Ne vous découragez pas, je vous en prie. Ayez confiance, nous faisons tout pour arriver. Si Mgr l'Archevêque de Paris nous avait acceptées, il y a cinq ans, nous ne serions pas si embarrassées pour répondre à tant de besoins qui se font sentir de toutes parts. Il nous fallait un noviciat tel que nous l'avons pour faire face à tout. Remercions la divine Providence de nous l'avoir accordé. Adieu, ma bien chère fille, priez pour moi qui suis toute à vous. Le pauvre M. Pécoule est désolé de l'affaire, il ne peut vous blâmer. Je lui ai dit que cela fermait la porte, à tout jamais, à des établissements semblables. Il l'a bien compris.
LETTRE 882
e
A LA SUEUR SAINTE-ROSE VERPEAUX, A CHAMBLANC La Mère Fondatrice
lui fait un envoi. S'informe
ses anciennes compagnes, des petites
maisons de
de leurs classes, di-
Pagny.
LA SAINTE VOLONTÉ DE DIEU. Paris, 15 février 1850.
Ma bien chère fille, Je ne me souviens pas d'avoir répondu à votre lettre du..., 1. S œ u r C a m i l l e M o r o n r e v i n t e n F r a n c e e n 1857. A p r è s a v o i r é t é S u p é r i e u r e à S e n l i s p e n d a n t u n a n , elle fut n o m m é e S u p é r i e u r e à L i m o u x . C'est l à q u ' e l l e m o u r u t , en 1899. Elle é t a i t p a r e n t e d e l a V é n é r a b l e A n n e Marie Javouhey.