Recueil des lettres de la Vénérable Anne-Marie Jahouvey. Tome cinquième

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— 168 — Paris, 14 d é c e m b r e 1849.

Ma bien chère fille, Vous verrez, par ma lettre, que je suis debout; encore quelques jours de travail avant d'arriver au repos. Ma bonne fille, vous avez toujours des inquiétudes pour moi, je vous en remercie beaucoup; j'ai passé quelques jours triste, malade; mais j'ai prié, Dieu m'a exaucée, je suis bien. J'ai de grandes résolutions pour l'avenir, le bon Dieu les bénira si c'est pour sa gloire. Avisez à connaître les religieuses qui pourraient convenir aux colonies, on les remplacerait par de jeunes Sœurs quand on fera une prise d'habit. Ma Sœur Marie-Thérèse (1) vous écrit ; vous savez qu'elle n'a plus la Sœur dont elle se plaignait; nous lui avons donné une bonne Sœur converse en attendant. Sa maison deviendra bonne, elle a de nouvelles pensionnaires. Je tiens beaucoup à cette communauté qui sera utile un jour; Sœur Marie-Thérèse conduira bien sa barque, nous lui aiderons le plus que nous pourrons, et vous aussi, je n'en doute pas. Donnez-moi des nouvelles de Sœur Basile ; quand les beaux temps viendront, elle ira passer un mois ou deux à Bièvres, peutêtre que cela la guérira, je le désire ardemment. Écrivez-moi plus souvent, écrivez à Bourbon; il y a des bâtiments en partance avec un nouveau gouverneur que j'ai vu hier. Il m'a dit avoir reçu de très bons rapports sur nos établissements de cette colonie; qu'il fera son possible pour leur être utile. Il y a bien longtemps que nous n'avons pas de nouvelles directes de Bourbon. Adieu, ma bien chère fille, priez pour votre Mère et votre meilleure amie.

LETTRE 842

e

A L A R. M È R E R O S A L I E J A V O U H E Y , A

État de santé de la Mère Fondatrice.

Supprimer

CLUNY

deux

1. S œ u r Marie-Thérèse J a v o u h e y , Supérieure à Bièvres.

établissements.


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