Recueil des lettres de la Vénérable Anne-Marie Jahouvey. Tome cinquième

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pas en mon pouvoir de cesser d'aimer mes enfants, Dieu m'ayant donné un cœur de mère, même pour les ingrats. Votre cousine partira par la première occasion qui emmènera des Sœurs aux Antilles. Je regrette beaucoup d'avoir envoyé notre chère Sœur Marie-Joseph à la Trinidad ; renvoyeznous-la ainsi que sa compagne ; nous les recevrons avec plaisir. Si cependant M. Poirier croit qu'elles pourront servir à quelque chose dans le plan de son établissement, il peut les garder. Pour la petite Anglaise, n'est-ce pas vous, ma bien chère fille, qui l'avez choisie? J'espère en adjoindre une à votre cousine pour vous l'envoyer.

LETTRE 837 A

LA

SŒUR

e

MARIE-THÉRÈSE JAVOUHEY Supérieure à Bièvres

Elle lui recommande

un

jardinier. 1849.

Ma bien chère fille, Je vous envoie notre petit jardinier; c'est un bon garçon sans malice; vous le nourrirez comme un domestique, vous ne le gâ­ terez pas. M. Gaulle, qui est son protecteur, a fixé ses appointe­ ments à 100 francs, nourri, blanchi et raccommodé; il sait servir la messe. Dès que vous aurez été à Palaiseau (1), vous m'écrirez le résultat de votre visite et ce que vous en pensez. Je suis bien pressée, nous avons tant à faire pour répondre aux besoins de chacun; et puis que de soucis matériels! Cepen­ dant j'ai confiance en Dieu; si c'est son œuvre, il nous donnera le nécessaire. Adieu, toute à vous. 1. C o m m u n e de Seine-et-Oise.


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