Recueil des lettres de la Vénérable Anne-Marie Jahouvey. Tome cinquième

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— 136 — ma bonne sœur Marie-Joseph ; vous y ajouterez 500 francs en récompense de son voyage à Limoux qu'elle ne fera qu'aux vendanges; ce sera 1.500 francs que vous mettrez à la voiture, on vous donnera un reçu... Dites-nous l'état de vos santés. Adieu, ma bien chère fille, priez pour nous.

LETTRE 808 A LA

SŒUR

HIPPOLYTE

e

TAINTURIER

Supérieure à Brie-Comte-Robert

Compatit à sa peine, la confier qu'à Dieu. LA

l'exhorte

à la supporter

avec patience

et à ne

SAINTE VOLONTÉ DE D I E U . Paris, 27 m a r s

1849.

Ma bien chère fille, J'éprouve bien du chagrin de vous savoir dans la peine. C'est une rude épreuve, tâchez de n'en pas perdre le mérite, vous serez heureuse si vous en profitez. Pour cela, recueillez-vous et dites à Dieu : montrez-moi le chemin que je dois suivre, et puis ne vous découragez pas. J'irai vous voir le plus tôt que je pourrai. Il serait à désirer que vous puissiez rendre les petites Dailly. Ne pensez jamais à faire revenir Sœur Raphaël, je préférerais fermer la maison. Demeurez douce et patiente vis-à-vis de ceux qui vous persécutent; ne voyez dans tout cela que la main de Dieu qui vous éprouve pour votre plus grand bien. Montrez-vous bonne envers tout le monde, surtout envers celles dont vous auriez le plus à vous plaindre. Ne confiez vos peines qu'à Dieu seul. Mais que j'envie votre position, que de mérites vous pouvez acquérir! Adieu, ma chère fille, jamais vous ne me fûtes plus chère. Comptez sur toute ma tendresse.


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