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lui appartiennent. Or, cette preuve est aisée à acquérir pour beaucoup de ceux qui étaient
sortis quand
Vergniaud
parlait, et elle est toute acquise pour l'émigration entière qu'ont forcée , quinze jours après la déclaration de Vergniaud, les crimes des Septembriseurs. RÉPUBLICAINS,
vous trouvez, je crois,
tous ces argumens assez concluans. Eh
bien! voulez-vous que je les abandonne? Voulez-vous que, marchant d'hypothèse en hypothèse, j'arrive à supposer avec Vous :
— qu'il ne s'est pas commis en
France une seule injustice depuis le 4 mai 1789; — qu'il ne s'y est pas exercé une seule violence ni proféré une seule menace; —que tous les Français qui ont abandonné leur territoire l'ont abandonné volontairement et gratuitement; — que la patrie n'était pas détruite et conservait tous ses droits sur eux; —que, pour l'acte primitifqui a fait exister le nouveau peuple, pour l'élection du nouveau gouvernement, le petit nombre
a dû se soumettre au choix du grand; F
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