( 279 ) débris de fortune, croyaient pouvoir du moins végéter en paix dans une obscure et mélancolique solitude : un décret déclare confisqués au profit de la République tous les deniers et objets mobiliers , appartenant aux Emigrés, qui seront saisis en pays étrangers (I). Enfin , la crainte d'exposer une famille restée sous ]e glaive, l'inquiétude sur les vues des alliés et sur les principes de la guerre , la possibilité physique de trouver une autre ressources, nulle motifs de position ou de caractère persuadent à l'immense majorité des Emigrés que leur destinée, et peut-être leur devoir, est de rester passifs jusqu'à ce que leur pairie redevienne juste : un décret vient encore leur apprendre qu'ils n'y gagneront rien, s'ils tombent au pouvoir des armées françaises. Un décret vraiment imcompréhensible, un décret interprétatif de la loi rendue contre les Émigrés pris les armes à la main , porte textuellement (I) Décret du 4 décembre 1792.
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