LES PAYS DE CULTURE DU
CACAOYER
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En mars 1899, les Haïti valaient de même de 77 à 84 francs. C'est, en somme, une sorte assez bas cotée et peu appréciée ; et la raison en est dans les méthodes défectueuses de préparation.
Porto-Rico.
L'introduction du cacaoyer est de date plus ancienne à Porto-Rico qu'à Cuba : elle remonterait au XVIe siècle, c'està-dire aux premiers temps de la colonisation. La production était alors abondante, mais elle a, dans la suite, considérablement diminué. Pendant longtemps, la culture ne fut plus pratiquée que par quelques Espagnols ou des métis, qui récoltaient juste les quantités nécessaires pour leur consommation. Vers 1840 seulement, quelques petits propriétaires, aux environs de Mayaguez, réorganisèrent des plantations qui réussirent, et quelques quintaux étaient, vers le milieu du siècle, transportés, par les navires espagnols, à Barcelone. Ils furent appréciés, si l'on en croit les rapports officiels, à l'égal des caraques. Malgré tout, il semble que, de nos jours, le commerce du cacao soit resté négligé dans l'île, car les statistiques, aussi bien anciennes que récentes, ne font pas mention du produit, ou, tout au moins, le comprennent sous la rubrique générale d'articles divers.
Montserrat.
Nous citons, en passant, cette toute petite île anglaise, située à onze lieues environ au sud-ouest d'Antigoa et à quinze lieues au nord-est de la Guadeloupe.