L' Abolition de l'esclavage, tome 2

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L'ESCLAVAGE.

puncheons de rhum, un habit écarlate avec épaulettes, une épée. Lesdits cadeaux seront délivrés en échange d'un certificat signé du roi Bell, constatant que les conditions ci-dessus ont été mises à exécution.

Dans d'autres traités, des conditions plus sérieuses ont été introduites. Ainsi dans le traité avec les chefs de Malimba (1847), il est convenu que n u l l e maison, ma­ gasin, baracoon

quelconque, ne peut être élevé

pour

la traite, que les chefs doivent détruire celles qui se­ raient ou sont déjà construites, et que, s'ils n e le font pas, les Anglais peuvent les démolir eux-mêmes, de m ê m e que saisir les embarcations, et prouver, d ' u n e manière sérieuse aux chefs de Malimba, le déplaisir de la reine d'Angleterre. Il est convenu encore que les nègres déjà détenus pour être exportés, seront remis aux Anglais pour être conduits dans leurs colonies et libérés. Enfin, il est accordé aux Anglais une entière liberté de com­ 1

merce . Des conventions furent signées, en 1 8 2 2 , en

1859,

puis renouvelées en 1 8 4 5 , avec un roi plus puissant, l'i2

man de Mascate , qui domine u n e g r a n d e partie de la côte orientale d'Afrique depuis le golfe Persique, j u s ­ qu'aux possessions portugaises, y compris les îles de Zanzibar, Pemba, Monfia. Ses états sont le théâtre de la traite odieuse faite p a r les Arabes, il en reçoit de la côte et de Madagascar. Des nègres chargés de denrées, sont conduits à la côte, puis vendus par-dessus le marché, 1 Ibid.; 1846, VIII, 587. 2 Ibid., 1847, XIII, 198.


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