272
L'ESCLAVAGE.
diale et paternelle,
aartsvaderlyk.
Aussi la
moralité
p a r m i eux est moins g r a n d e q u ' à S u r i n a m , et m ê m e , 1
s'il faut en croire M. Van Hœvel ,
les naissances ex
cèdent les décès.
1849 naissances.
Surinam
2,82
Curaçao Bonaire,
. . . .
Aruba
%
décès.
3,49 %
3,86
2,77
5,22
1,21
4,83
1,25
Cependant, ces petites colonies ne sont pas ce qu'elles étaient autrefois, et elles ne vivent qu'à l'aide de subsides de la métropole. On assure que Curaçao, il y a vingt a n s , possédait plus de 10,000 esclaves au lieu de 5 , 0 0 0 . La grande culture n'y peut évidemment lutter avec le sucre de l'Europe ou le coton de l'Amérique. Les petites cul t u r e s , le nopal ou la cochenille, sont leur avenir. Le territoire étant peu étendu, la fuite des esclaves n'est pas à craindre, et si les maîtres se sont fait aimer, ils ne se ront pas abandonnés. L'émancipation ne présente donc pas là de sérieuses difficultés.
4° Forts
h o l l a n d a i s de la c ô t e d'Afrique.
La Hollande, qui a fondé la colonie du cap de BonneEspérance, ne possède plus en Afrique, sur cette côte occidentale, qui s'étend du cap des Trois-Pointes au cap Saint-Paul, sous le nom de Côte d'Or, et s u r un espace d'environ 90 lieues, que quelques forts comme Axim, 1
er
T. 1 ,
p. 35.