L' Abolition de l'esclavage, tome 2

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L'ESCLAVAGE.

diale et paternelle,

aartsvaderlyk.

Aussi la

moralité

p a r m i eux est moins g r a n d e q u ' à S u r i n a m , et m ê m e , 1

s'il faut en croire M. Van Hœvel ,

les naissances ex­

cèdent les décès.

1849 naissances.

Surinam

2,82

Curaçao Bonaire,

. . . .

Aruba

%

décès.

3,49 %

3,86

2,77

5,22

1,21

4,83

1,25

Cependant, ces petites colonies ne sont pas ce qu'elles étaient autrefois, et elles ne vivent qu'à l'aide de subsides de la métropole. On assure que Curaçao, il y a vingt a n s , possédait plus de 10,000 esclaves au lieu de 5 , 0 0 0 . La grande culture n'y peut évidemment lutter avec le sucre de l'Europe ou le coton de l'Amérique. Les petites cul­ t u r e s , le nopal ou la cochenille, sont leur avenir. Le territoire étant peu étendu, la fuite des esclaves n'est pas à craindre, et si les maîtres se sont fait aimer, ils ne se­ ront pas abandonnés. L'émancipation ne présente donc pas là de sérieuses difficultés.

4° Forts

h o l l a n d a i s de la c ô t e d'Afrique.

La Hollande, qui a fondé la colonie du cap de BonneEspérance, ne possède plus en Afrique, sur cette côte occidentale, qui s'étend du cap des Trois-Pointes au cap Saint-Paul, sous le nom de Côte d'Or, et s u r un espace d'environ 90 lieues, que quelques forts comme Axim, 1

er

T. 1 ,

p. 35.


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