COLONIES FRANÇAISES.
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occidentale, à l'ile de la Réunion et à nos établissements des Comores. En outre, le noir était déjà familier à nos colons, plus soumis que l'Indien, plus moral que le Chinois, plus ouvert aux influences religieuses que l'un el l'autre, plus aisément établi et mêlé au sein de la population. Cette race a été et est encore universellement préférée. N'est-il pas curieux, au point de vue qui nous occupe, de voir les colons revenir de préférence à la race africaine? A la fin d'un mémoire écrit en 1844 sur les avantages de l'immigration chinoise et indienne 1, je lis ces paroles : « On verra se produire le fail que la marche providentielle des événements réserve peut-être aux races humaines. « La population noire, poussée et refoulée de tous côtés par d'autres familles placées à un degré plus élevé dans le développement de l'espèce humaine, disparaîtra des contrées soumises à la souveraineté des blancs... » Le contraire se réalise. Ces familles, plus élevées, se plient moins au travail et s'ouvrent
moins
au christia-
nisme que cette race toujours dédaignée, et après avoir bien cherché comment on remplacerait les nègres affranc
his, on a dû conclure que ce affranchis. Cette m
aux
. 1 Par
557.
immigration, qui
des M.
sci
ait par d'autres nègres
semble
le
colonies, ne les menace-t-elle de Challaye, ancien
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remède pas
de
en Chine. Rev.
à tous les maux
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1844, 5,