Forçats et proscrits

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FORÇATS ET PROSCRITS

indispensables. O n

n'y

arrivait

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qu'en se

glissant sous les hamacs et en se traînant sur le ventre. Mais

quelle

insupportable

infection ne répandaient-ils pas dans u n lieu si resserré, si peu élevé, si mal aéré, déjà empoisonné par nos seules exhalaisons ! » La nourriture était atroce, et il semble que le capitaine Villeneau, qui commandait la Décade, voulût renchérir en cruauté sur son collègue Laporte, que nous avons vu si impitoyable envers les malheureux passagers de la Vaillante. L'officier, chargé de présider tous les soirs à la rentrée des déportés dans l'entrepont, ne manquait jamais de fredonner à leurs oreilles, par manière de gentillesse et de plaisanterie, le chant révolutionnaire : « Tyrans, descendez au tombeau. » Ces pauvres gens ne ressemblaient guère à des tyrans, mais leur demeure était aussi infecte, aussi affreuse qu'un charnier. Malgré

de

telles

souffrances,

l'esprit


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